Poliocétique (n.f.) : Réfère, dans le domaine militaire, à l’ensemble des actions menées en vue de s’emparer d’une place fortifiée.
Franchir les espaces / Mailler les fonctions
La passerelle au-delà de sa fonction première de liaison technique, doit devenir une nouvelle articulation des entités de loisir et de culture. La passerelle devient un nouvel équipement dans le chapelet des pièces existantes et des séquences à vivre : parc urbain, promenade, jeux d’enfants, salle de danse, de percussions, Trait d’Union…
Le génie du Lieu
Le projet entend s’inscrire pleinement dans le site avec respect pour l’existant.
La passerelle interroge l’acte de bâtir. Le Fort de Mons est un ouvrage militaire reconverti. Il paraissait essentiel de déposer la nouvelle pièce architecturale en parfait écho avec la typo-morphologie du déjà-là.
La passerelle hérite du jeu formel du rempart, clin d’œil aux cintres des arcades, et convoque le registre du langage militaire. Pas de gestes ostentatoires, pas de prétention d’une Œuvre Architecturale. Un ouvrage fonctionnel, qui va s’exprimer à travers un dessin soigné et une mise en œuvre parfaitement exécutée dans chaque détail technique.
Des usages !
La passerelle, franchissement, objet volontairement technique pour les engins, peut trouver un supplément d’âme dans l’usage quotidien qu’elle va endosser.
Sous le tablier viendront s’accrocher des balançoires pour les petits ou des barres de traction pour les sportifs.
L’usage est essentiel pour son inscription sociale. Nous accompagnons l’implantation de la passerelle par un cheminement paysager permettant d’accéder aux différentes altimétriques du lieu.
2021
Ville de Mons-en-Barœul
Construction d'une passerelle mobile
350 000 € HT
SO
Atelier MA [mand.] + Acogec + Moduo + Beviz [img.]
Concours
Proposition non retenue